L'aurochs

Le porc noir gascon

La limousine

Le watusi

Les Aurochs

 

Histoire et zoologie de l'aurochs

 

L'aurochs serait apparu en Inde au Pléistocène inférieur, il y a environ deux millions d'années. Il serait probablement issu de Bos planifrons ou de Bos acutifrons, connus dans les Siwaliks.

Il aurait ensuite migré vers le Moyen-Orient et le reste de l'Asie pour gagner l'Europe au Pléistocène moyen. La date précise de sa diffusion en Europe varie selon les sources : début du Pléistocène moyen (soit il y a environ 780 000 ans), 275 000 ans ou 250 000.

Beaucoup d'auteurs distinguent trois sous-espèces, largement répandues à travers l'ancien monde :

les aurochs européens et moyen-orientaux (Bos primigenius primigenius),

les aurochs asiatiques ou indiens (Bos primigenius namadicus15),

les aurochs nord-africains (Bos primigenius africanus = Bos primigenius opisthonomous = Bos primigenius mauretanicus) ».

Il existe des formes régionales mal connues, et il est possible qu'il ait existé

  des sous-espèces non décrites. L'aurochs de Sicile avait ainsi une taille inférieure de 20 % aux aurochs continentaux.

L'aurochs a été chassé par les groupes de Néandertaliens, comme l'attestent les découvertes archéologiques réalisées dans les sites tels que Biache-Saint-Vaast ou La Borde. Ce dernier a livré de nombreux restes d'aurochs, correspondant au minimum à 40 individus. Il est interprété comme un lieu de chasse et d'abattage mettant à profit un piège naturel vers lequel des troupeaux étaient rabattus18.

 

 

E

L'aurochs reconstitué

Nom vernaculaire français, ou « néo aurochs » ou « aurochs-reconstitué » selon son nom officiel pour la Commission nationale d'amélioration génétique (code de race n° 30), est issu d'une sélection de races bovines domestiques menée en Allemagne dans les années 1920 et 1930 par le biologiste Lutz Heck et son frère Heinz, biologiste, directeur du zoo de Munich.

 

Ce mélange visait à recréer le type originel sauvage des bovins domestiques, c’est-à-dire l'aurochs originel, Bos primigenius. a méthode utilisée consistait à croiser des races domestiques « rustiques », supposées plus proches de l'aurochs des origines, afin de recréer une diversité génétique moins marquée par les transformations découlant de la domestication puis de sélectionner dans le groupe d'animaux ainsi obtenus ceux ressemblant le plus au phénotype (apparence physique) originel. Ce phénotype était supposé être un bon indicateur d'une proximité avec le génotype (patrimoine génétique) originel.

L'aurochs reconstitué : élevage d'aujourd'hui et de demain

Issu d'un travail collectif, cet ouvrage simple et abordable permet de comprendre l'essentiel de l'élevage de cet animal rustique.

L'élevage de l'Aurochs Vert

 

 

Créateur de l’AUROCHS VERT, Xavier Chanssard est revenu à la terre, après avoir travaillé 10 ans dans les travaux publics en Afrique (essentiellement Tchad, République centrafricaine). Il souhaite utiliser le bien familial, les terres de ses grands-parents et s’installe alors paysan. Passionné de Préhistoire, Xavier a fait des fouilles archéologiques dès l’âge de 14 ans avec André Debénath. Il s’intéresse aux fossiles, ossements d’animaux, silex, etc …

 

 

 

 

Le temps est passé, la passion est restée. C’est en octobre 2003 que son rêve d’élever «  l’ANIMAL préhistorique » se concrétise. Les 14 premiers aurochs (1 mâle et 13 vaches) arrivent à Pougné. Ces aurochs ont été achetés chez un éleveur du Lot, en Belgique et à Rambouillet. Ils vivent paisiblement dans la vallée de l’Argentor. Les aurochs entretiennent les terres familiales : l’aurochs est un ‘débroussailleur’, un excellent outil d’entretien des espaces naturels. En 2006, se pose la question de la valorisation de l’animal. C’est à ce moment que Xavier souhaite donner une valeur marchande à son animal : de l’élevage à la production de mets hors du commun. L’idée de créer alors un laboratoire émerge et fait doucement son chemin en gardant en ligne de mire  la recherche de la qualité gustative des produits.

 

L’EARL de l’Aurochs vert est créée le 1er mars 2006.

Fasciné par les races rustiques menacées, le 6 juin 2006, Xavier complète son élevage d’aurochs avec la création d’un autre élevage : celui du porc noir gascon. Race originaire du Sud Ouest de la France, le porc noir gascon semble être la race la plus ancienne connue dans notre pays. La qualité gustative de sa viande est un critère de choix indéniable.

Le parcours de Xavier est atypique et chargé de passions, passion pour les animaux et le lien à la terre.

Xavier est devenu au fil des ans éleveur-producteur de salaisons d’aurochs (jésus, saucisson, viande séchée) et de salaison de porc noir gascon haut de gamme (jambon, jésus, saucisson, etc…).

 

La vache limousine

 

 

 

 

Une viande exceptionnelle

 

La viande de limousine est connue et réputée dès le XVII ème siècle avec un essor remarquable au XIXème siècle. En effet, des vaches limousine partaient de Charente (Confolens et Chabanais) pour approvisionner les grandes boucheries parisiennes. La viande est fibreuse avec un grain très fin qui la rend très tendre. Elle produit une viande persillée et une fibre musculaire longue et goûteuse.

 

 

 

Histoire et zoologie

 

Au XVIIème siècle, les bœufs Limousins, utilisés pour tous les travaux agricoles, sont sélectionnés pour leur capacité musculaire et leurs bons aplombs.

Dans les années 1930, la machine commence à remplacer l'animal d'où une baisse des effectifs.

Dans les années 1960, la Limousine se reconvertit en race bouchère et remonte rapidement ses effectifs.

Elle est aujourd'hui LA race à viande.

 

 

L'élevage de l'Aurochs Vert

 

Race rustique et locale, la limousine s'adapte parfaitement bien à la physionomie de notre terroir.

Nos 58 mères et leurs veaux sont au pâturage dès le mois d'avril.

En hiver, nos vaches limousine sont en stabulation. Elles sont nourries à l'herbe (foin de dactyle, raygras et luzerne) et aux céréales (orge, triticale, pois fourrager, avoine) de notre exploitation.

 

 

 

 

 

Le porc noir gascon

 

Histoire et zoologie

 

Aujourd'hui, du fait que la quasi-totalité de l'élevage porcin et de la production porcine globale, en France comme à l'étranger, repose sur des croisements entre lignées génétiques issues des races dites améliorées, le porc gascon, comme le porc basque, peut être considéré comme une des dernières formes originelles de porcs en France, et donc une des plus anciennes.

 

Le porc gascon s'est maintenu assez pur dans son berceau d'origine, mais il a souvent été l'objet de croisements avec le Large White, à la périphérie, ce qui a donné des populations métissées, non fixées en tant que races et aujourd'hui disparues : le porc de Cazères et le porc de Miélan5.

 

La race porcine gasconne a été sauvée en grande partie grâce à l'action engagée par l'Institut technique du porc, aujourd'hui IFIP-Institut du porc, dès les années 1970. Le Conservatoire du Patrimoine biologique régional de Midi-Pyrénées qui a rédigé une fiche de documentation sur le porc gascon annonce 938 truies réparties dans 66 élevages, au 31 décembre 2008. Cet effectif de reproductrices est plus élevé que celui annoncé antérieurement, par contre le nombre réel d'élevages pourrait être plus élevé que celui mentionné, au regard de tous ceux que l'on peut trouver qui ne détiennent qu'une à quelques unités reproductrices seulement.

Un élevage en plein air
dans le respect des animaux

 

Tout notre cheptel de porc noir gascon vit en plein air toute l'année.

Nous possédons 13 truies et une centaine de porcs destinés à la fabrication de charcuterie et de salaison.

 

Une alimentation naturelle faite sur l'exploitation

 

Nous semons chaque année 20 hectares de méteil (mélange de céréales en plein champ). Notre méteil est composé d'orge, de triticale, de pois fourrager et d'avoine.

Notre récolte est stockée à la ferme dans nos cellules.

Et chaque matin, nos porcs noirs sont nourris avec ces céréales aplaties.

Deux fois par an , nos porcs font une petite cure de jouvance avec des minéraux certifiés en agriculture biologique.

 

 

 

 

Le watusi

 

Histoire et zoologie

 

Le nom est un dérivé du mot watutsi (pluriel swahili de Tutsi, équivalent du mot kinyarwanda Batutsi1) ; pour les rwandais, comme pour d'autres peuples est-africains, ce bœuf est un animal sacré et respecté.

On le nomme parfois aussi ankole (du nom d'un royaume d'Ouganda) ou inyambo.

 

Son origine est mystérieuse, puisqu'il n'a aucun parent connu (vivant ou disparu) en Afrique subsaharienne ; on suppose qu'il s'agit d'un dérivé du zébu (Bos taurus indicus), dont il aurait gardé la bosse sur le dos, sans que l'on n'en ait de preuve formelle.

Il porte une robe rouge à acajou et même noir, avec des taches blanches plus ou moins importantes. La dominante reste le rouge. Il ressemble, morphologiquement parlant, aux grandes variétés de Zébu, avec une bosse sur le dos. Mais ses cornes, en forme d'arc, peuvent être gigantesques, et dépasser 2,5 mètre de long (un record chez les bovidés). Un adulte pèse de 500 à 800 kilogrammes en moyenne et mesure 1,50 mètre au garot. Il peut vivre 25 ans en moyenne.

La gestation dure 280 jours, la portée ne comporte qu'un seul petit.

Malgré son aspect de bête sauvage, il est en fait plutôt docile et très sociable, et vit en troupeaux.

 

 

L'élevage de l'Aurochs Vert

 

Nos watusis sont arrivés à la ferme en 2010 (2 femelles et un mâle). Après le décès du mâle âgé, nous avons décidé d'acheter un autre mâle en 2011, mais celui ci semble à ce jour infertile. Nous poursuvons l'expériementation à la recheche d'un nouveau mâle.